Rétrospective : André S. Labarthe

« Lorsque Kovacs (Laszlo Szabo) rencontre Agi (Agnès Banfalvy), il ne sait pas ce qui l'attend : le cinéma, l'alcool et l'amour ne font pas bon ménage lorsqu'on est un réalisateur hongrois parachuté à Hollywood. (...) Disparu sans laisser d'adresse, le Big O (Orson Welles) est un mort encombrant. Pour des raisons que tout cinéaste comprendra, Kovacs a un besoin vital de s'assurer que ce mort est bien mort... ». ASL

« Ce film est le fidèle compte rendu de ce qui est arrivé à Jonathan lorsqu'il eut pénétré dans le petit pavillon enfoui sous les arbres du parc de la clinique Belle Épine. Enfin, il n'est peut être pas indifférent de préciser que la clinique Belle Épine est un établissement psychiatrique que dirige le docteur Hélène Gold, près d'Avignon, dans le Vaucluse. ». ASL

Tourné à l'époque où certaines librairies françaises refusaient de présenter le livre de Jacques Henric, Adorations perpétuelles. La couverture du livre reprenait la célèbre peinture de Courbet, L'Origine du monde.

Georges Bataille, encore et toujours. Un auteur récurrent dans la filmographie d'André S. Labarthe.

Le cinéaste Claude Chabrol, à la table de montage, revient sur son film de 1959, <i>Les Bonnes Femmes</i>.

Jerzy Skolimowski commente, à la table de montage, un plan acrobatique de <i>Walk Over</i>.

Le Parc Monceau, les Buttes-Chaumont, le Bois de Boulogne, les Jardins de Bagatelle... Autrement dit : la météo, la démocratie, les congés payés, Shakespeare. Et Renoir, bien sûr « ce film a été en partie tourné en hommage à l'auteur de <i>La Partie de campagne</i>, Jean Renoir. ».

« ... L'espace du musée tel que le parcourt le visiteur est une longue phrase de sommeil. Mais que soudain ce sommeil soit interrompu, que cet espace se déchire, que les appareils hydrométriques se détraquent, alors comme un somnambule que l'on réveille au bord d'un toit, l'objet se décompose comme s'est décomposé avant lui tout ce qui lui a permis d'exister. Quand les tubéreuses se décomposent, note Zola, elles ont une odeur humaine. » ASL Texte dit par Jean-Claude Dauphin « Nous dédions ce film au peuple Kanak. ». ASL et Alain Plagne, producteur délégué.

Initiation à « une littérature de couvre-feu » ASL Né en Europe centrale à la fin du 19e siècle, Bruno Schulz, écrivain polonais, est abattu par la Gestapo en 1942.

La caméra balaie la typographie d'un livre tandis que la voix se lance dans une première tentative de lecture : « Chapitre premier... Le Passage... » ; la caméra s'immobilise sur le mot Polynésie. Dans une salle d'attente désaffectée, un homme sans âge ne cesse de tousser. Il attend. La voix reprend sa tentative de lecture mais est interrompue par celle du témoin (l'écrivain, Charles Juliet) qui fait le récit de ses rencontres avec Jean Reverzy. L'homme qui tousse s'aventure dans l'appartement, la Polynésie surgit d'un téléviseur.

Quelque part en France, sur les bords de la Loire... Pendant l'écriture de son film à venir, Betty, le cinéaste Claude Chabrol reçoit au salon le critique Jean Douchet. Et tandis qu'ils devisent de la folie et de sa logique, de petits événements viennent troubler la quiétude de cette atmosphère bourgeoise...

Dans le métro, quelques instants passés avec Yves Afonso qui vient de tourner 3 films réalisés par Raoul Ruiz.

Graine de Cumquat, spectacle Buto, crée en 1979 et redonné en juin 93, à Paris. Le danseur japonnais Ushio Amagatsu commente les images de l'un de ses spectacles, nous initie à quelques-uns des sens de ses étonnantes chorégraphies et parle de la danse, science du corps et art de la "tension"...

Tourné dans l'immense atelier du peintre Pop qui nous guide à travers son travail.

Martin Scorsese, à la table de montage, commente des extraits de <i>Taxi Driver</i>.