hommage à Jean-François Laguionie à partir de 7 ans C’est sa double vocation, graphisme et théâtre, et sa rencontre déterminante avec Paul Grimault, qui ont conduit Jean- François Laguionie vers la pratique de l’animation. « Faire des films d’animation permet de réunir des expressions que l’on aimerait peut-être approfondir séparément : l’écriture d’abord... je pars toujours d’un récit sous forme littéraire ; le dessin ensuite... mon plus grand plaisir est de faire les croquis préparatoires ; le théâtre enfin, pour la mise en scène et les éclairages... ». C’est donc dans l’atelier de Paul Grimault qu’il réalise ses trois premiers courts métrages, selon la technique du papier découpé, animé directement sous la caméra. Suivront d’autres films d’animation et deux films en prise de vue réelle. Parmi les nombreux prix internationaux qui figurent à son palmarès : le Grand Prix d’Annecy en 1965 pour La Demoiselle et le Violoncelliste, son premier court métrage, le Grand Prix au festival d’Ottawa et la Palme d’or du court métrage au Festival de Cannes 1978 pour le dernier : La Traversée de l’Atlantique à la rame. En 1979, il fonde son propre studio, La Fabrique, avec une petite équipe d’auteurs réalisateurs réputés dans le court métrage, pour l’aventure d’un premier long métrage : Gwen, le livre de sable... Éloigné de la réalisation pendant quelques années pour se consacrer à la direction de sa société de production, il y revient pour deux longs métrages : Le Château des Singes, sorti en 1999, et L’Île de Black Mor, en 2004. Tous les films de Jean-François Laguionie sont adaptés de nouvelles ou récits dont il est l’auteur, et qui ont fait l’objet d’éditions. Alors qu’il réalise actuellement Le Tableau, son prochain long métrage, voici l’occasion de découvrir l’univers singulier et poétique de ce grand nom de l’animation française.