Panorama
Compétition Essai / Art vidéo
Compétition Fiction
André S. Labarthe : rétrospective
Le travail d’André S. Labarthe simultanément encourage et conteste la démarche d’une rétrospective. Il l’encourage d’abord, tant sa quête du regard se retrouve au travers de documentaires a priori fort différents – et l’éventail de films proposés à Pantin est tout bonnement idéal pour qui veut constater la cohésion de l’œuvre labarthienne. Il la conteste aussi, tant l’essentiel aux yeux du cinéaste est qu’un regard se forme, entre un film et son spectateur, qui vienne reléguer à distance, ébranler même, la notion d’œuvres complètes, la tentation de l’intégrale.
Focus Véronique Hubert
Née à Paris en 1970, Véronique Hubert vit et travaille en région parisienne. Le travail de Véronique Hubert fait feu de tout bois, procède par association d’idées et de formes, adapte systématiquement le contenant au contenu, dirige et recycle tout support et technique pour en restituer des combinaisons inédites. C’est ainsi que s’entremêlent sans complexes, installations, performances, soirées mix, vidéos et dessins, mais aussi histoire de l’art et du cinéma, culture asiatique et références aux Comics, science-fiction et esthétique documentaire, design épuré et imagerie kitsch. un univers fictionnel tour à tour cocasse, onirique et inquiétant.
Hommage à Damien Odoul
Autodidacte, misanthrope, acteur, performeur spontané, poète, cinéaste de l’être sur le gaz (5 longs métrages, 11 courts à ce jour et de nombreuses vidéos-art) globe-trotter des marges - une main dans celle de la prostituée, une autre dans celle du paria - photographe vagabond, lecteur inassouvi, compagnon de route des loups jaunes et des biches sauvages, assis sur le volcan des passions, curieux d’esprit en perpétuelle ébullition, homme nu, magicien punk, simple travailleur de la terre, goûteur et mangeur de mots... Damien odoul tient une place à part dans le cinéma.
Double-bande : l'oeil écoute, l'oreille voit
Tour à tour ludique, amusant, étonnant, dérangeant, ce « voyage » dont on ne sait s’il est visuel ou sonore restera toujours surprenant. Courts métrages, œuvres vidéo, lives musicaux, débats et rencontres ponctueront cette soirée. Un éclatement de sons et d’images signés par des réalisateurs, plasticiens, vidéastes, musiciens, créateurs sonores venus d’univers et de pays différents qui ont tous pour point commun de s’interroger sur l’interaction entre l’image animée et la création sonore. Mensomadaire, le magazine des curiosités visuelles et sonores de Canal +, s’invite dans la soirée Double-Bande et présente des artistes, des animations et autres essais bricolés ou sophistiqués, c’est selon !
Elle court, elle court la musique
Carte Blanche : Mathieu Boogaerts
Né en France en 1970, Mathieu Boogaerts est un auteur-compositeur inclassable, curieux, voyageur, écoutant aussi bien Bob Marley que Dick Annegarn. Multi-instrumentiste, il se forge un style reconnaissable entre tous. Mais c’est sur scène qu’il semble le plus à l’aise. Ses concerts fourmillent de trouvailles scéniques et sont un vrai bonheur. Le Magic Cinéma a donc eu envie de lui offrir une carte blanche à l’occasion du Festival Côté court. « Impossible de déterminer, parmi tous les courts métrages que j’ai été amené à voir jusqu’à aujourd’hui, quels sont mes «meilleurs». Tant de fictions, de documentaires, de films musicaux, d’œuvres de vidéastes, de publicités... Tant de langages, de registres, de thèmes, de formats, de tons. Tant de films ! Alors pour élaborer le programme que je propose ici, j’ai choisi de me fier à la sélection de ma mémoire : spontanément, quels sont les films courts qui me viennent à l’esprit et qui m’ont laissé une sensation agréable ? Voici donc les sept premiers : des films nouveaux, dont certains que j’ai découverts au mois de février dernier au Festival de Clermont-Ferrand où j’étais membre du jury National, mais aussi des anciens parmi lesquels un film de François Truffaut et un film de Jean Rouch, deux réalisateurs que j’apprécie tout particulièrement. Bonne projection. ». Mathieu Boogaerts.
Corps étrangers
Corps étrangers est un programme de deux soirées qui s’inscrivent dans le cadre de l’exposition Outre Mer du photographe Yo-Yo Gonthier. Ce choix de films courts ouvre des réflexions sur la période postcoloniale, moment où s’achève la conquête des territoires et où s’ouvre celle des imaginaires. Au-delà d’une pensée intégrationniste, c’est bien l’idée d’une présence de l’autre en soi et de soi en l’autre qui traverse cette proposition. La métaphore du corps, chère à l’État-Nation, joue non plus dans le registre de la contamination, dans la peur de la tumeur, la haine de ce qui menace l’intégrité mais dans celui du territoire partagé, habité par des identités multiples. Les artistes et les cinéastes rassemblés pour ces soirées renversent les codes d’identification, déterrent des figures emblématiques, réactivent des mythes et des mémoires, traduisent une langue nouvelle comme pour mieux parler de la profondeur d’une histoire contradictoire. Ces soirées proposent également une grande variété d’écritures (vidéo contemporaine, animation, documentaire de création, fiction) comme autant de « corps étrangers » du cinéma.
Ciné-concert
Zones sensibles
« Zones sensibles - Pollinisations en Seine-Saint- Denis » est un projet mis en œuvre par l’association Parti Poétique à l’initiative du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, dans le cadre de la résidence départementale d’Olivier Darné.
Écrans des enfants
La folle nuit de toutes les rencontres
Tous les films de l'édition 2008