Hommage à Guy Gilles

Un ballet de gestes du quotidien captés à travers les rues de Paris, se transforme peu à peu en conversations, en gestes de séduction et en un théâtre ludique du jeu amoureux.Cette copie est un tirage établi par la Cinémathèque française en 2011.

Le film brosse le portrait de trois êtres, un adolescent, un jeune homme et une jeune femme, s'interrogeant sur le fait de quitter l'Algérie. Les trois monologues intérieurs se mêlent et se répondent. Ils Interrogent les raisons sentimentales plutôt que politiques d'un tel adieu.

Des images furtives de Paris en hiver, les réflexions de quelques parisiens sur Leur ville... Le film est tout entier dans la phrase de Chris Marker placée en exergue : "Rien n'est plus beau que Paris, sinon le souvenir de Paris".

Sur des images d'un cinéma désaffecté et promis à la démolition, la voix de Guy Gilles évoque l'âme de ces salles de quartier, lieux magiques qui lul ont donné "une certaine idée de la liberté, de l'évasion et du rêve"· Un hommage intime et poétique au septième art et à ses temples menacés ou disparus.

Une "promenade géographique" au jardin des Tuileries, au mois de novembre.

Un dimanche après-midi au bar d'Aurillac.

Dans Le métro, un jeune homme rêve de s'évader de la grisaille quotidienne.

Sur Les Champs-Élysées, se croisent une vieille dame en Rolls, un peintre en bâtiment, un jeune couple... À partir de leur fugitive apparition, le montage décrit le déroulement d'une journée sur la grande avenue.

Mexico la nuit, L'espoir de gagner un jour à la loterie, la célébration de La fête de l'indépendance, sa rencontre avec la jeune Lupe composent ce film très personnel construit comme un récit de voyage.

Évocation nostalgique des stars d'antan. Interviews dans un grand hôtel d'actrices qui ont eu leur heure de gloire. ces anciennes stars décrivent chacune le personnage qui les a rendues célèbres et racontent ce qu'elles sont devenues.