"Intitulé d'abord "La Poubelle du labo", puis "L'enfer du cinéma", ce film, projeté pour la première fois en septembre 1968 à la Cinémathèque française, est l'homologue cinématographique des "mots dans un sac" de Tzara, ou mieux, une oeuvre ressortissant de l'eshautomatisme isouien filmique. Il a été réalisé,en effet, à partir d'éléments de pellicule pêchés dans les poubelles d'un laboratoire de films, qui ont été joints bout à bout dans l'ordre même de récupération.» Oeuvres de cinéma (1951-2005)
"Si, comme le demandait Rimbaud, l'amour doit être réinventé, il ne peut l'être que par les poètes, à qui déjà il doit sa naissance. Et les formes qu'il prendra alors ne peuvent être décrites,filmées,que par des poètes, et notamment des poètes de l'écran. Des images et des sons jamais vus, jamais ouïs, était-ce encore possible aujourd'hui, telle était la gageure que ce film devait affronter. Érotique ? Certes. Mais alors..." Oeuvres de cinéma (1951-2005)
"Le "navet" est arrivé à un moment où je me suis dit "Bon, il faut foutre un paquet là-dedans !", vous comprenez, un paquet (...) J'avais l'impression de faire un testament de plus, partiel peut-être, mais un véritable testament. (...) Fondre dans ce chaudron justement, toutes les images, tous les gestes, toutes les paroles, etc. du cinéma traditionnel. On devait arriver à la fin du cinéma."Interview de M. L. par Eric Lombard au Palais Royal le 3 juin 1994, réalisée pour son film documentaire sur la réhabilitation du "Navet", 1994
Captation vidéo de la performance (3e mondiale) réalisée à la zonmééé (Paris) en 1993."On reçoit, pour effectuer la projection de ce film, un "mode d'emploi" détaillé, avec un écran qui doit être brûlé lors de la projection. Des textes sont fournis, que l'animateur de la séance doit faire lire par le public, avec des lampes de poche."Oeuvres de cinéma (1951-2005)