"Dans ce film je vais plus loin dans deux dimensions : dans le travail sur l'image, il y a un travail très sophistiqué d'incrustations sur la pellicule et sur le plan du son, du scénario, il y a un certain raffinement dans le jeu du montage entre le son et l'image, lesreprises de certaines images, les reprises de certains sons... J'ai mis là-dedans un certain paquet de tout ce que je pensais... Sur le plan de l'écran il ne faut pas oublier que ce film devait être projeté sur moi, que les spectateurs devaient venir faire l'écran, on devait le présenter sur des écrans superposés spatialement...La deuxième partie dans laquelle on voit une fille qui se déshabille, je l'ai refilmée complètement à la truca. En fait, ce morceau n'est pas pornographique, mais il est sexy, c'est une grande différence et, au contraire, c'est peut-être une des parties les plus avant-gardistes du film, paradoxalement !"Paris vu par Le cinéma d'avant-garde (1923-1983),Paris expérimental (1985)