L'écran des enfants #1

A partir de 2 ans.

Une jeune femme repousse les prétendants qu'on lui dessine.

Dans un Saint-Pétersbourg rêvé, monochrome glacé et désert, le drame de l'homme sans nez courant désespérément après celui-ci se joue au ralenti, sans un mot, dans la pure logique du fantasme.

Il était une fois un homme-clarinette jouant gaiement de son instrument. La joie et le plaisir qu'il en éprouvait était sans égal. Il se sentait alors libre et plus rien au monde n'avait d'importance.

Un jeu épuré de lignes animés en constante transformation, se condensant brièvement, en figures aussitôt englouties dans le mouvement, dans un espace flottant, au son du chant d'oiseaux.

Des dessins à la craie s'animent sur un tableau noir dans ce dessin animé primitif qui fascina le public (et les cinéastes) de l'époque. Des visages se transforment, roulent des yeux, s'effacent, un clown agite un cerceau à travers lequel saute un caniche...

Configurations linéaires et abstraites tracées directement sur pellicule et animées image par image, en synchronisation avec la musique d'un orgue de Barbarie.

La musique et les paroles de la chanson folklorique *Mon merle* ont inspiré à Norman McLaren un film aussi insolite que les aventures de ce joyeux luron qui perd tous ses membres, l'un après l'autre, et qui finalement les retrouve... en triple.

Un chanson populaire qu'accompagnent simplement le bruit du moulin, le chœur des faucheurs, les hymnes de l'église, et qui s'achèvent au chant du coq.

The Haunted Hotel, de la compagnie Vitagraf, fit sensation. Pour la première fois, les spectateurs virent les objets inanimés se mouvoir et se mettre à vivre, sans que l'œil le plus prévenu pût deviner la ficelle s'il n'avait été mis au courant du procédé.