Ce film est une fiction documentaire sur les limites et les merveilles de la parole qui peut révéler une personne à travers ses hésitations ou ses affirmations, ses mensonges ou sa spontanéité, ses lieux communs ou ses inventions langagières.
Deux adolescents en marge de la société et en rupture avec leur famille font une fugue. Leurs parents sont interviewés, alors que les enfants sont filmés dans leur désoeuvrement à la campagne.
Le clown c'est Béby, et les 24 heures ce sont celles d'une journée ordinaire placée sous le signe de la réflexion de J.B. Poquelin : "C'est un terrible métier que celui qui consiste à foire rire les honnêtes gens".
*Jeux de reflets et de vitesse* élimine le décor et le personnage et se fie aux reflets de lumière dans des cristaux pour créer des formes mouvantes dues au moins autant au hasard qu'à la main de l'opérateur et du metteur en scène.