Venez rencontrer nos résident·es grâce à cette séance de pitch sur scène et en images dans laquelle vous découvrirez les projets de films développés au cours des dix derniers mois.
du 14/06/24 15:45
au 14/06/24 17:45
Ciné 104
Afaq Akhlaq
Philomène Debien
Stephanie Amin
Guilain Roussel
Au cours de l’année 2023-2024, quatre réalisateur·rices autodidactes – Afaq Akhlaq, Philomène Debien, Stephanie Amin et Guilain Roussel – ont été accompagné·es dans le cadre de l’ATELIER Résidence de cinéastes en Seine-Saint-Denis afin de développer leur projet de court métrage sous le regard avisé et bienveillant d’Émilie Brisavoine (Pauline s’arrache, Maman Déchire) et d’Alain Kassanda (Trouble Sleep, Colette et Justin, Coconut Head Generation).
Découvrez leurs projets !
Afaq Akhlaq
DOCUMENTAIRE
Ma mère était une jeune femme pleine de promesses, enseignante passionnée et étudiante dévouée. Cependant, son mariage a marqué un tournant radical dans sa vie, l’amenant en France où elle a dû abandonner ses ambitions pour se consacrer à sa famille. Avec ce film documentaire, je veux redonner vie à ses rêves qu’elle a mis de côté, aussi, je veux donner un espace d’expression à mes rêves pour elle.
Philomène Debien
DOCUMENTAIRE
Comment survit-on à un attentat ? Hadi est marqué dans son corps de traces visibles et invisibles de cet événement. En explorant la réappropriation de son corps et les traitements physiques, ce film interroge également les traumatismes psychologiques sous- jacents. Et comment, 10 ans plus tard, Hadi construit son présent.
Stephanie Amin
DOCUMENTAIRE
« On ne naît pas [femme copte], on le devient ». À travers des archives, je reviens sur l’affaire de disparition de Camilya Chehata, une jeune femme copte de la Haute-Égypte et épouse d’un prêtre, en juillet 2010. On dit qu’elle s’est convertie à l’Islam. Est-ce vrai ? L’a-t-on forcée ? A-t-elle été kidnappée ? En disséquant cette affaire, je me pose des questions sur ce que c’est pour moi aussi d’être à l’« intersection » entre femme et copte.
Guilain Roussel
DOCUMENTAIRE
Telma arrive à la retraite et c’est une autre de ses vies qui s’apprête à commencer, loin d’Aubervilliers. Sa force de vie m’a souvent ébloui et toujours beaucoup appris. Dans des quartiers en mutation urbaine et sociologique, c’est toute une bande de femmes engagées dans le dialogue avec l’Autre qui se fragmente doucement depuis le départ d’Anne il y a quelques années vers la Bretagne. Monique, elle, restera, c’est certain. Ce sont des histoires de cultures, d’enracinement et de racines cassées. La ville change, et nous aussi.