Antoine Kobi, 28 ans, a grandi et vit à Pierrefitte-sur-Seine, Il a suivi des études au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et a joué dans plusieurs pièces de théâtre comme Bros de Roméo Castellucci à la MC 93 ou encore La fête de la fin du collectif en cours au Théâtre Gérard Philippe. Acteur également dans des longs métrages comme Vivants d’Alix Delaporte ou encore Un monde violent de Maxime Caperan, il se met à écrire à la même période. Avec la pièce de danse-théâtre Filage (finaliste du concours Danse Elargie du Théâtre de la ville en 2022) co-écrite avec son collectif 16 Mégahertz, il assume pleinement son désir d’écrire ses propres histoires. Il écrit actuellement une série avec Anne Flore Trichilo et Sarah Boukaïba sur les transclasses.
Suite à l’obtention de son Baccalauréat Économique et Social, Sadia s’est orientée vers des études d’art à l’université Gustave Eiffel. Tout au long de ce parcours, elle a pu constater les conditions de vie étudiante difficiles. Afin de lutter contre, elle a mis en place un projet au sujet la précarité et l’isolement dans ce milieu. Portrait, son projet artistique et social alliant cinéma, atelier d’expression et exposition, traite de ce sujet qui la touche personnellement. Il a été soutenu par l’université Gustave Eiffel, Les Restos du Coeur, Nightline, La MIE et la ville de Paris. Il s’en est suivi la réalisation du documentaire Anatomie de la Douleur, traitant de l’expression corporelle, chorégraphique des traumatismes vécus, en abordant l’impact du comportement des parents sur la construction de l’enfant. Ce film lui a permis de continuer à questionner la manière de filmer l’invisible, ainsi que l’utilisation du langage corporel, qui est au centre du scénario de drame fantastique qu’elle développe actuellement: Au-delà du Brouillard, présenté à Talents en Court en décembre 2023 et sélectionné à la résidence d’écriture L’Atelier en juin 2024.
Charles Leplomb, 38 ans, vit à Bondy. Il est comédien et metteur en scène. Après des études de commerce, il se forme au métier de comédien au Studio Théâtre d'Asnières puis à l'ESCA, école supérieure des comédiens par l'alternance. Depuis sa sortie en 2015, il collabore avec diverses compagnies et joue dans quelques courts métrages. En 2021, il crée Le Monde Sauvage, compagnie de théâtre qui questionne notre rapport au vivant. Parallèlement, il enseigne depuis plusieurs années la pratique théâtrale à des amateurs au Studio Théâtre de Stains. Il tourne Clermont 71, son premier court auto-produit en 2020 et participe avec son projet Meute à une résidence du G.R.E.C à Martigues puis à la résidence La Ruche de Gindou Cinéma en 2022. Il pratique aussi la photographie argentique. Récemment il a présenté Rue Monochrome, exposition sur les collages féministes.
Né au Venezuela, Ming arrive en France à l’âge de 9 ans. Il poursuit des études de commerce qui l'amènent à travailler en tant que Manager Digital, mais passionné par l'image et la danse, il réalise des films avec des danseurs.euses d'exception jusqu'à devenir une référence dans la milieu. En 2020, il quitte son entreprise afin d'intégrer l'École Kourtrajmé où il co-réalise Ça passe, qui bénéficiera plus tard d'honorables sélections. Après sa formation, il décide de gagner sa vie en tant que vidéaste en réalisant des films publicitaires. En parallèle, il débute l'écriture de courts métrages dont Patrie, pour lequel il se voit attribuer une bourse de résidence du CNC. Aujourd'hui, il poursuit son écriture à l'Atelier, tout en développant ses autres projets liés à la danse, au sport, et bien sûr, au cinéma.
Nora El Hourch est Franco-Marocaine. Elle écrit depuis son plus jeune âge sans penser qu’un jour quelqu’un la lirait. Après quelques années d’hésitation dans son parcours scolaire et professionnel, elle a finalement décidé de franchir le pas. En 2014, elle réalise le court métrage Quelques secondes, sélectionné et primé dans plusieurs festivals internationaux, ainsi qu’à la Quinzaine des cinéastes.
En 2022, elle réalise son premier long métrage HLM Pussy, sorti au cinéma en 2023.
Géomètre-topographe de formation, Yassine Qnia découvre le cinéma dans les maisons de jeunes de sa ville en participant à la fabrication de plusieurs films d’ateliers. Ses trois premiers courts métrages (Fais croquer, Molii et F430) sont sélectionnés et primés dans plusieurs festivals en France et à l’étranger. En parallèle, il travaille sur des chantiers et intervient dans des ateliers d’éducation à l’image. En 2020 il réalise son premier long métrage, De bas étage, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2021.