Édition 2009

PALMARÈS 2009

Découvrez les prix et les jurys de la 18ème édition du festival.

PHOTOS DU FESTIVAL

PROGRAMME 2009

Compétition Essai / Art vidéo

New York vs New York : Double-bande

New York vs New York : Shana Moulton

Shana Moulton crée à travers ses vidéos et performances des récits troublants et hilarants. En combinant humour décalé et sensibilité pop, avec un dispositif très simple, elle joue un personnage, Cynthia, dont les interactions avec le monde de tous les jours sont à la fois ordinaires et totalement surréalistes. On évolue dans un univers kitsch et mystique pour une expérience dont on ne sort pas indemne. Shana Moutlon travaille vidéo et performance. Elle a étudié à l’université de Californie, Berkeley, et à l’université Carnegie Mellon, Pittsburgh où elle a reçu son diplôme MFA. Elle était récemment en résidence au Skowhegan School of Painting and Sculpture à Skowhegan ainsi qu’à De Ateliers à Amsterdam. Son travail vidéo est exposé et reconnu au niveau international. Shana Moulton vit et travaille à Brooklyn, New York.

Écrans des enfants

Compétition Fiction

Panorama

New York vs New York : Une Rétrospective

Née à la fin du 19e siècle, l’image en mouvement si radicalement différente de l’image fixe, a non seulement fait éclater tous les anciens modes de communication mais elle a également permis à un nouveau champ d’expérimentation artistique de voir le jour. Mais il faudra attendre les années 20 pour qu’en Europe, une nouvelle génération de praticiens des arts visuels s’approprient et développent cet art de l’image en mouvement. Avec l’apparition du cinéma parlant, cette parenthèse fut vite refermée. Certains de ces artistes trouvèrent refuge aux États-Unis et plus singulièrement à New York. Si Hollywood fut le berceau du cinéma classique, New York sera la capitale des cinémas indépendants, des avant-gardes, de la naissance du cinéma underground, de la contreculture et LA ville où se développera au milieu des années 60 ce qu’il est convenu d’appeler l’art vidéo.

Twenty Puccini

15 réalisateurs internationaux, insolites, libres, expérimentaux ou non, ont décidé de célébrer à leur manière Giacomo Puccini, compositeur vénéré ou raillé pour sa grandiloquence et son lyrisme. Avec les armes du cinéma et de la poésie, brandissant leur indépendance d’esprit et leur détermination, ils réinterprètent Turandot, Madame Butterfly ou Manon Lescaut, sans gêne, sans budget, sans limite. De Tonino de Bernardi à Pip Chodorov ou de Michael Snow à Stephen Dwoskin jusqu’aux révélations comme Keja Ho ou Brady Corbet, ils font de Twenty Puccini autant un état des lieux du cinéma d’aujourd’hui qu’un manifeste de la liberté de tourner.

Le Fresnoy

Un choix de sept courts métrages au sein d’une production plus vaste de films, installations et photographies. Films réalisés avec les moyens traditionnels du cinéma mais aussi utilisant, pour certains, des outils numériques, deux des étapes du parcours pédagogique du Fresnoy.

Cyprine ou les fragments d'un erotisme au feminin

Cyprine réunit cinq réalisatrices très différentes autour d’une expérience conçue comme un défi : réaliser un film érotique, avec pour objectif d’interroger les sensations, l’imaginaire et le corps féminin. Ces films mettent en scène des regards singuliers, des fantasmes personnels, loin des discours communs comme des provocations faciles. Cyprine assume son côté fragmentaire et propose au spectateur d’appréhender ces univers intimes en toute subjectivité, en le laissant libre de ses affinités électives.

Ce qui travaille

Ce qui travaille fonctionne ici comme une formule à double entrée. Ce qui travaille dans le processus artistique d’abord, ce qui fait apparaître, les forces qui poussent un paysage mental à s’imprimer soudain dans le réel. C’est une valeur singulière, infinitésimale. Ce n’est pas la « valeur travail » triomphante. C’est plus pauvre, plus inutile, parfois désespérément absurde. Mais « ce qui travaille », c’est aussi « ce qui préoccupe », l’homme en général, et les artistes en particulier. Un environnement qui se délite, devient sans mémoire, indéchiffrable. C’est l’homme perdu, lointain cousin de l’homme nu, qui ignore comme lui le monde après l’avoir façonné de ses mains. Ce programme de films courts questionne dans un jeu entre fond et forme les fondements singuliers de la notion de travail dans le champ de l’art, regardant la manière dont les artistes tentent de saisir la réalité d’un temps où le sens s’efface lentement.

Tous les films de l'édition 2009